Randonnée : le GR10 de Cauterets à Gavarnie
Le GR10 : c'est la grande traversée des Pyrénées. Une distance de plus de 450km dans les montagnes reliant l’Atlantique à la mer Méditerranée.

Le GR10 : c'est la grande traversée des Pyrénées. Une distance, de plus de 450km dans les montagnes, reliant l’Atlantique à la mer Méditerranée. Le tout avec plus de 50 000 mètres de dénivelés positifs. Faire et finir le GR10 est un exploit. Exploit d'avoir longé l'ensemble de la frontière franco-espagnole par ses montagnes hostiles. Mais aussi ses plateaux, ses lacs magnifiques et ses vasques d'eau gelées. De franchir le mythique pont d'Espagne. Gravir le sommet des Pyrénées françaises, le Vignemale et ses 3 298 mètres d'altitude. Admirer le petit Vignemale depuis le refuge des Oulettes. Faire un petit détour du côté du cirque de Gavarnie pour franchir la brèche de Roland et se rendre sur le Marboré...
Ce n'est pas pour rien que le vaste ensemble pyrénéen est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO (cf. le Pyrénées-Mont Perdu). Mais le GR10 ce n'est pas qu'un paysage, c'est aussi une ambiance ou les marmottes vous guettent au loin. Une ambiance de refuge, sous la tente, avec des randonneurs venus des quatre coins de l'Europe. Une forte présence espagnole. Des réveils matinaux aux alentours de 4h du matin. Des bains dans les petits lacs de montagne...
Aujourd'hui je t'embarque avec moi sur un petit tronçon du GR10. Sans doute, l'un des plus beaux tronçons. Une petite balade de deux ou trois jours entre Cauterets et Gavarnie sur une distance de plus ou moins 90km.
Sommaire :
- Le GR10 de Cauterets à Gavarnie : les étapes du parcours
- Le GR10 de Cauterets à Gavarnie : le cirque de Gavarnie

Le GR10 de Cauterets à Gavarnie : les étapes du parcours
Départ de Paris, direction Lourdes en train. Nous profitons du trajet pour regarder l'itinéraire grâce aux cartes IGN. Et nous téléchargeons dans la foulée l'application IGN Rando. Ça y est nous arrivons dans le parc naturel des Pyrénées. Les Pyrénées évoquent souvent le Tourmalet, le Lavedan, le midi, la montagne, la grange aux marmottes, le Vignemale, Lourdes, les cols, etc. Pour nous sera une belle randonnée entre Cauterets et Gavarnie.
Un car nous attend à Lourdes pour Cauterets (ligne 965 / Cauterets → Pierrefitte → Lourdes / temps de trajet 1h03). Nous n'avons rien réservé et les chambres d'hôtes semblent pleines. C'est la panique dans le bus. Il faut trouver un lieu pour dormir. Les campings sont tout aussi pleins. Nous sommes en pleine saison de randonnée, rien d'étonnant donc à ce que tous les hébergements soient pleins.
Au détour d'une conversation avec une dame dans le car nous dégottons le lieu magique, un foyer pour les jeunes travailleurs. Nous la remercions chaleureusement. En quelques clics nous réservons l'espace pour la nuit. Un bungalow de 5 places largement suffisant pour toute la bande. La soirée est animée par l'alcool et les retours de chacun. L'ambiance est bon enfant. Nous découvrons de nombreux couples venus profiter de la fin des vacances en famille. Des petits moments magiques ou chacun raconte son périple. Ses aventures et ses histoires.
Étape 1 de Cauterets à Gavarnie : Cauterets - Pont d'Espagne
Ça y est, nous sommes dans le Parc pyrénéen. Il est temps de s'attaquer à cette petite portion de GR10. Notre première étape de la journée : le pont d'Espagne. Il marquera notre pause déjeuner au restaurant.
Le chemin pour y parvenir est assez changeant. Le départ se fait derrière la station thermale de Cauterets. Pour les adeptes du thermalisme, il semblerait que les thermes de Cauterets soient très réputés. Nous longeons la ville sur son flanc est, pour se rendre aux cascades. Deux chemins y mènent : la route goudronnée et le petit sentier de randonnée. Nous ne sommes pas vraiment du style à faire du stop. C'est donc à pied que nous nous rendons au pont.
Je suis à deux doigts de me perdre car les itinéraires varient pour accéder au lac de Gaube. Fort heureusement un local me guide dans la bonne direction. L'itinéraire du matin est un lieu magnifique ou les torrents démontrent toute leur puissance. Chaque petite montée est rythmée au son des cascades. L'eau est fraîche et claire, elle donne envie de s'y baigner. Quelques spots de plongeon sont largement accessibles du sentier principal (pour les amateurs de cliff jumping). Les rivières sont d'un bleu éclatant. Et les cascades se succèdent : Lutour, Péguère, Escane, Ceriset, Puey Bacou, Pas de l'Ours, Boussès, Pont d'Espagne, etc.
Notre objectif est simple, remonter le cours d'eau à contre-courant jusqu'au pont d'Espagne. À partir de là, la direction semble assez simple. Après deux heures de marche nous arrivons au lieu du déjeuner. Pas de pique-nique, nous profitons de la terrasse du restaurant pour commander une bonne omelette. Une source tiède nous permet de remplir les camelbak. En pleine chaleur, c'est plus que nécessaire.
Le pont d'Espagne est un carrefour ou touristes, randonneurs, et GRistes se croisent. Avec des programmes assez similaires : balades à la journée, randonnées sur quelques jours, randonnées sur plusieurs semaines... C'est le lieu qui mène au magnifique lac de Gaube.
Il faut dire que les autorités ont décidé d'installer un télésiège ou un téléphérique - je ne sais pas très bien - non loin du pont. Celui-ci amène les touristes directement au lac de Gaube... Des infrastructures donc qui facilitent l'accès à la montagne. Et permettent à chacun de profiter de la beauté des paysages. Le corollaire évident est la surreprésentation des humains dans un lieu qui doit rester très naturel. Cela a aussi l'avantage de dynamiser le secteur de la randonnée puisque le gîte d'étape affiche complet comme tous les petits hôtels du coin.
Étape 2 de Cauterets à Gavarnie : Pont d'Espagne - Lac de Gaube
Une petite heure de marche pour rejoindre le lac de Gaube. Pour fuir l'attroupement des touristes, nous marchons en direction du refuge des Oulettes. Et nous piquons une tête. Malgré l'entrée progressive dans l'eau, la température est un énorme choc corporel. Mais ce choc fait du bien, il rafraîchit le corps. Je crois que nous sommes les seuls à nager. Sur une centaine de mètres, c'est un véritable périple. La baignade terminée, il faut partir pour les Oulettes.
Étape 3 de Cauterets à Gavarnie : Lac de Gaube - Oulettes de Gaube
Et le Pic du Vignemale pointe déjà le bout de son nez. Les hauts sommets sont en face de nous. C'est saisissant.
Nous marchons à contresens des touristes qui sont là pour la journée. Petit à petit les grandes surfaces d'herbe laissent leur place aux rochers. Les marmottes font leurs premières apparitions. L'arrivée au refuge des Oulettes est impressionnante. Un cirque avec au centre des pozzine. De petits ruisseaux qui proviennent du glacier. Une grande plaine d'herbe verte. Je profite de l'occasion pour aller admirer de plus près le glacier. Les chutes de glaces sont fréquentes. Je prends donc soin de me protéger derrière un grand bloc de pierre. La toilette se fait directement dans l'eau dont la température dépasse à peine quelques degrés.
La soirée est à la fête. Elle est rythmée par un groupe d'espagnole qui sait s'amuser. Nous enchaînons les pichets de vin rouge. Minuit dépassé, il est l'heure d'aller dormir. Dans le dortoir c'est la java. Et quand enfin cela devient calme, le bruit des ronflements prend immédiatement le dessus. La nuit s'annonce impossible. Je décide donc de m'allonger à l'extérieur sur les banquettes du refuge. Quel bonheur. L'écoulement du ruisseau berce ma nuit.
Étape 4 de Cauterets à Gavarnie : Oulettes de Gaube - Bayssellance (Petit Vignemale & Grand Vignemale)
Après une nuit compliquée dans un refuge très animé. La montée vers le petit Vignemale commence à sérieusement taper. Les jambes et la tête. L'altitude commence à se faire sentir. Les mètres d'altitude cumulés de la journée d'hier ralentissent les mouvements de mes jambes. Pas de doute nous sommes en haute montagne. Mais les crêtes, de part et d'autres du Vignemale, sont magnifiques. Elles redonnent le sourire et l'envie de se dépasser. Alors une fois arriver en haut de la crête, nous nous lançons dans l'ascension du petit Vignemale. Quelques rapaces rejoignent notre ascension. Au sommet du petit Vignemale se trouve une vue imprenable sur le glacier d'Ossau.
On marque une pause au refuge de Vaysselance le temps d'une petite assiette de charcuterie. Une demi-heure plus tard je décide de tenter en solitaire l'ascension du Vignemale, par le versant opposé. Le trajet est fait de grands rochers souvent glissants. Il alterne parfois avec d'immenses névés de neige préservés de la chaleur du soleil. Quand ce ne sont ni les pierres ni les névés, c'est l'immense glacier d'Ossau qu'il faut gravir. Et ici les sentiers ne sont pas balisés. Il faut suivre les traces que les marcheurs ont faites.
Je n'ai aucun matériel. Il faut dire que j'ai tenté d'en louer. Mais visiblement mes baskets ne pouvaient pas supporter les crampons. Je n'ai pas vraiment pris conscience des risques dans la montée. Mes bâtons m'aident à avancer grâce à des points d’appui solides. Je décide de renoncer au sommet après avoir fait le plus difficile. Je ne souhaite pas repartir seul dans la descente. C'est donc accompagné d'un gendarme du coin que je redescends le glacier et ses grandes crevasses. Les descentes sont très dangereuses et glissantes. Au moindre faux pas, la glissade peut s'avérer mortelle.
Du haut du glacier on peut apercevoir une grande partie de la chaîne pyrénéenne et ses massifs. Paraît-il même que l'on peut voir le Pic du midi de Bigorre. Cela reste à confirmer.
Je suis redescendu sain et sauf grâce à ce gendarme. Je le remercie et rejoins mes amis au refuge. Ayant sympathisé avec l'une des jeunes gardiennes du refuge, je pars prendre ma douche avec elle dans un petit lac en contrebas du refuge. Elle se déshabille face à moi... Elle est magnifique. Des petits moments totalement inattendus qui font du bien. Par malchance, nous tombons nez à nez avec un groupe du quatrième âge. Le lac ne sera pas à nous.
La nuit au refuge de Vaysselance est extrêmement froide. Nous décidons donc de dormir dans le hall d'entrée. Le sol est gelé. La couverture de survie plaquée contre les carreaux ne suffit pas à réchauffer la température du duvet. Alors nous nous collons les uns contre les autres. Et dire qu'initialement nous avions prévu de dormir en bivouac à la belle étoile... Le contraste de température avec les Oulettes est assez saisissant. Il faut dire que nous dormons à presque 2 900 mètres.
Étape 5 de Cauterets à Gavarnie : Bayssellance - Gavarnie
Au départ du refuge de Vaysselance, le dénivelé négatif est assez impressionnant. Il va falloir descendre. Beaucoup descendre. Nous apercevons quelques grottes, dans la descente, qui doivent sans doute servir de refuge aux bergers. Petit à petit les sentiers abrupts du Vignemale laissent place à de magnifiques vallées encerclées par d'épaisses montages. La haute montagne cède sa place à la moyenne montagne. Nous croisons pas mal d'alpinistes venu pour gravir le Vignemale. La marche est longue jusqu'à Luz-Saint-Sauveur. Mais la beauté de la réserve naturelle donne une vraie saveur. Les troupeaux de vaches et de brebis sont partout. Les marmottes aussi d'ailleurs. Il faut dire que l'herbe est verte et que les pâturages doivent être excellents. Ici chaque année passe la transhumance. Nous franchissons le barrage d'Ossau.
Pas de baignade pour cette année. Je préfère récupérer à l'ombre du soleil dans un petit chalet, enfin plutôt une petite cabane abandonnée. J'avais tenté la baignade la première fois mais l'eau étant tellement froide qu'elle avait tétanisé mes muscles. Une sorte d'atrophie musculaire qui paralyse le corps et empêche tous les mouvements de se faire. Assez dangereux donc lorsqu'on souhaite faire la traversée. Nous apercevons de loin le cirque de Gavarnie, un lieu unique au monde. Je comprends mieux pourquoi il est classé patrimoine mondial de l'Unesco. Le cirque c'est aussi la grande cascade de Gavarnie (423 mètres). C'est tout simplement la cascade la plus haute de France. Une vue couper le souffle.
Mais pour l'heure, il est temps de nous restaurer. Les 16km de randonnée nous ont donné l'appétit. Alors nous nous mettons à la recherche d'un restaurant. Et là, on tombe sur quelque chose d'incroyable. Un burger de plus d'un kilo à déguster. Certes ce n'est pas de la haute gastronomie. Mais ça vaut le détour. Après 2 jours de randonnée, cela ne se refuse pas. Car il faut dire que là-haut, les repas étaient maigres. Le burger en question est appelé "Mastodonte de Gavarnie". Il est composé de 450 grammes de steak pour seulement 19,90 euros. Je dois admettre ne pas avoir réussi à terminer la dernière tranche de tomate. C'était un régal.
Nouvelle galère, il faut trouver un lieu pour dormir à Gavarnie-Gèdre. Et problème, encore une fois tous les gîtes sont pleins. Par chance on tombe sur la perle. Un hôtelier, dont le fils est champion de ski, nous ouvre une chambre "en travaux". Le dîner est excellent. En quelques minutes nous fermons l'œil. La première nuit dans un vrai lit va faire beaucoup de bien.
FAQ :
Pourquoi faire de la randonnée ?
Chaque année, c'est une partie de soi-même qu'on vient chercher là-haut. Une partie de soi-même que la montagne a changé. Le chemin de randonnée est tout aussi important que le sommet.
Comment s'orienter en randonnée ?
En randonnée pour s'orienter il suffit de suivre les marques présentes sur les sentiers. Chaque marque correspond à un sentier particulier. Si cela n'est pas possible, vous pouvez vous aider d'une carte IGN et d'une boussole. La boussole vous permettra de déterminer la position du Nord et du Sud. Une autre solution s'offre à vous, l'application mobile "IGN rando".
"Chaque année, c'est une partie de soi-même qu'on vient chercher là-haut. Une partie de soi-même que la montagne a changé."
Le GR10 de Cauterets à Gavarnie : le cirque de Gavarnie par le casque du Marboré
Le réveil est matinal. La journée de repos, hier, a fait beaucoup de bien. Il est maintenant temps de se lancer dans l'ascension mythique de la brèche de Rolland qui marque la frontière franco-espagnole.
Selon la légende, la brèche fut ouverte par Roland, le neveu de Charlemagne, alors qu’il tentait de détruire son épée Durandal en la frappant contre la roche à l’issue de la bataille de Roncevaux. Voyant qu'elle ne se cassait pas, il l'aurait envoyée de toutes ses forces dans la vallée et la légende dit qu'elle se serait plantée dans une falaise à Rocamadour dans le Lot, soit à environ 300 kilomètres en direction du nord-nord-est.
La direction du sentier se fait au bruit du torrent que nous remontons. La passerelle franchie, nous rentrons enfin dans le cirque de Gavarnie. L'entrée est synonyme de quelques règles. Dans le but de préserver la faune et la flore, les VTT et les chiens sont interdits.
Arrivés au cœur du cirque nous décidons de nous séparer en deux groupes. Je prends la direction de la brèche de Roland pour rejoindre le casque du Marboré. Je suis un groupe d'italien venu spécialement pour l'ascension. Ensemble nous avons peu de risque de nous perdre. Les marques sont très visibles.
Rapidement, le sentier se transforme en piste d'escalade. La montée est à pic. J'ai rarement vu un tel dénivelé en aussi peu de temps. Il faut dire que nous n'avons pas choisi le chemin le plus simple. Je laisse rapidement le groupe d'italien derrière moi une fois la piste d'escalade bouclée.
Une marmotte décide de me suivre dans mon ascension solitaire. De courte durée puisque je rejoins les touristes au niveau du refuge des Sarradets. Ils sont venus en masse par la route. Je profite de l'occasion pour acheter un petit soda et remplir ma gourde. Là encore la montée vers la brèche est stratosphérique.
Arrivée en haut la vue est dantesque. Le grand village se transforme en petit point au loin. Je décide de continuer seul vers le Casque. Tant que je suis là-haut et qu'il fait beau j'avance. Le passage pour accéder au sommet est très pentu, sinon très accidenté. Un câble métallique est présent par sécurité.
C'est un régal car les sensations sont fortes. L'ascension est risquée mais provoque suffisamment d'adrénaline pour monter. Certaines zones, des petits pierriers, n'offrent aucune stabilité. Il faut donc rester sur ses gardes.
Mon téléphone mobile alterne entre un réseau français et espagnol. C'est bon signe car le sommet se partage entre la France et l'Espagne. Je suis en plein air dans une nature sauvage et j'aime ça. Le versant espagnol est superbe.
Ce sont les montagnes pyrénéennes et moi. Les touristes se font rares. La nature est préservée de la marée humaine. Le Parc des Pyrénées dans son plus simple appareil. Pas de pollution visuelle (infrastructure de station de ski) qui viendrait gâcher la vue d'une nature aussi sauvage.
Au sommet du Casque je tombe nez à nez avec un couple de traileur. C'est la petite surprise de l'ascension. Je décide de me rendre du côté français. Et là c'est le choc, un ravin à pic de plus de 400 mètres s'offre à moi. Je n'ai certes pas le vertige mais je dois avouer avoir eu quelques frissons.
J'avais emporté avec moi quelques barres Feed pour le déjeuner. Mais me voyant manger ces pauvres barres, le couple décide de m'offrir une partie de leur pique-nique. Des sandwichs qui valaient vraiment le détour. Je les remercie chaleureusement. Nous profitons ensemble de ce moment unique.
Ils me racontent leurs périples, leurs ascensions, etc. Les nuages arrivent très rapidement. Nous nous décidons à descendre pour éviter les risques inutiles.
Nous descendons tous les trois vers la brèche. Et je dois dire que le montagnard m'a fichu une peur bleue. Il a chuté dans la descente au niveau des pierriers. Une mini-avalanche s'est formée autour de son corps. L'accompagnant ainsi vers le ravin. Pour la première fois de ma vie j'ai cru voir quelqu'un décéder en face de moi. La vie faisant bien les choses. Il a réussi à s'accrocher à un rocher. À quelques mètres seulement du précipice.
Au retour, je décide, cette fois-ci, de me baigner dans un petit lac situé sous la brèche. L'eau est tellement froide que je ne ressens aucune douleur alors même que je viens de me couper sérieusement le pied. Une infirmière vient à ma rescousse et me panse la plante du pied.
Nous discutons beaucoup ensemble. Elle m'apprend que le tour du cirque se prolonge en direction du petit village de Barèges. Je reviendrais donc. Les cirques sont nombreux dans la région. Par exemple, le cirque de Troumousse jouxte celui de Gavarnie.
La faune sauvage est très importante à Gavarnie mais je n'ai pas eu la chance d'apercevoir de bouquetins, d'aigles royaux, ni même de vautours fauves, ou encore d'ours brun.
Il me reste encore une nuit à Lourdes avant de rentrer à Paris. Je me prélasse donc autour de la piscine... avant de reprendre le train le lendemain.